The 2016 Google Science Fair’s Africa Finalists

Editor's note: This year, we're celebrating 25 innovative Community Impact student projects across the globe that solve community and health resource challenges with science. While we're featuring the Africa regional finalists below, you can read more about all the finalists' projects on the Google EDU blog.

Through the Google Science Fair, we've invited today's brightest young minds to answer an important question: how can they make the world better through science, math, and engineering? We received thousands of extremely impressive answers to this question from over 107 countries this year, and we can’t wait to announce the winners later in September.

Before that happens, though, we want to recognize the projects that aim to solve tough community challenges like providing clean drinking water, keeping people safe from natural disasters, and fighting droughts. This year, we'll be giving not just one, but five regional Community Impact Awards: one for each top project that focuses on fixing a difficult resource problem across North America, Latin America, the Middle East & Africa, Asia & the Pacific Islands, and Europe.

Please join us and our partners — LEGO Education, Scientific American, National Geographic and Virgin Galactic — in celebrating the top 25 global Community Impact Award finalists below:
Rolin (15) of Cameroon is passionate about science and wants to modernize his rural community, which is located 20km from the capital of Yaoundé. In rural locations like Zamengoe, where he attends school, Rolin shook his head to still see so many people trekking miles to charge their cell phones. Even worse, many locals are still forced to rely on dangerous and expensive oil lamps to light their homes at night. Seeking a solution to keep his community connected to power without breaking the bank or causing fires, he built portable solar kits that are simple to construct and cheap to make. He even trained people in his town to create their own kits so they'll never go without basic power!. He believes he can help more Cameroon communities enjoy energy safely while improving their quality of life with his new creation.


In Lusaka, Zambia, family involvement in local politics has made Mphatso (18) keenly interested in reducing poverty in his community. As Southern Africa struggles to recover from its worst drought in decades, farmers are seeing their crops destroyed due to El Nino weather changes, leading to famine for millions. Without crops, farmers can't make a living, making it harder than ever for them to pay for the farming supplies they need to keep their farms fertile and their families thriving. To help local farmers find low-cost, affordable solutions for pesticides and fertilizers, Mphatso investigated alternative ways of generating the supplies farmers need. He created a simple, portable production station that requires basic cooking materials like charcoal and local plant leaves from the ground. Based on his methods, Mphatso believes farmers can save hundreds of British Pounds in costs, saving ~50% on fertilizers and ~80% on pesticides to help them produce better, more abundant crops.


Kiara (16) lives in Johannesburg, South Africa, which like other nearby countries, is suffering from the worst drought the region has seen in over 20 years. Kiara believes that a critical solution to long term water needs is a special material that can hold hundreds of times their weight in water while stored within soil. Typically, these materials are man-made and filled with harmful chemicals that are both non-biodegradable and too expensive for local farmers to afford. Kiara found an ideal material that won't hurt the budget in the simple orange peel, and through her research, she created a way to turn them into soil-ready water storage with help from the avocado. Kiara hopes this low-cost material can reduce juice manufacturing waste while helping local farmers save both money and their crops.

Himanshi (17) and Richa (17) of the science duo 'Higgs Bosons' live in Nairobi, Kenya. The pair know that like Nairobi, much of Africa is dependent on unreliable hydro-generated power. Alternative energies are expensive and hard to access, leaving many Africans struggling with a poorer quality of life and health care. Dedicated to careful research and answering life's problems with science, the students designed a new way to create power using an advanced 'periscope-derived energy device. A new take on solar and steam energy, this device channels heat from the sun through a convex lens, intensifying the energy received and using it to create steam in a nearby reservoir. Higgs Bosons believes this easy-to-assemble, affordable solution could be the answer to energy problems for communities across Africa.


Tune into the Google Science Fair website on July 18th to find out which five young scientists will win their regional Community Impact Award! With the generous support of our partners, winners will receive mentors and scholarships to help them further their education and inspiring projects.

To keep an eye on the competition, visit the Google Science Fair site, and follow along on Google+ and Twitter.



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Les finalistes de la Fête de la science Google 2016 pour l’Afrique

Note de l’éditeur : Cette année, nous allons récompenser 25 projets innovants de dimension communautaire présentés par des étudiants du monde entier. Grâce à la science, ces projets visent à résoudre des problèmes auxquels les communautés et les systèmes de santé sont confrontés. Vous trouverez ci-dessous la présentation des finalistes de la région Moyen-Orient et Afrique. Nous précisons toutefois que les projets de tous les finalistes sont consultables sur le blog Google EDU.

À l’occasion de la Fête de la science Google, nous avons invité les jeunes les plus brillants à répondre à une question fondamentale : comment rendre le monde meilleur grâce à la science, aux mathématiques et à la technique ? Pour l’édition de cette année, nous avons reçu des milliers de réponses extrêmement intéressantes provenant de plus de 107 pays. L’annonce des lauréats aura lieu au mois de septembre, nous sommes impatients !

Mais avant cela, nous voulons récompenser les projets qui visent à résoudre des problèmes majeurs auxquels les communautés sont confrontées, comme l’approvisionnement en eau potable, la protection des populations face aux catastrophes naturelles et la lutte contre la sécheresse. Cette année, nous allons décerner non pas un mais cinq Prix de l’impact communautaire : soit un pour chaque projet classé en première position ayant pour objet un problème majeur lié à la gestion des ressources en Amérique du Nord, en Amérique latine, au Moyen-Orient et en Afrique, en Asie et dans les îles du Pacifique et en Europe.

Rejoignez Google et ses partenaires — LEGO Education, Scientific American, National Geographic et Virgin Galactic — pour mettre à l’honneur les 25 finalistes mondiaux du Prix de l’impact communautaire que nous vous présentons ci-dessous :

Rolin (15 ans) est camerounais. Ce passionné de science veut moderniser sa communauté située en milieu rural à 20 km de la capitale Yaoundé. Dans les localités rurales comme celle de Zamengoe où il va à l’école, Rolin désespère de voir que tant de gens sont obligés de parcourir des kilomètres à pied rien que pour recharger leur téléphone portable. Pire encore, de nombreux habitants n’ont d’autre solution que des lampes à huile dangereuses et onéreuses pour s’éclairer le soir. En cherchant une solution pour que sa communauté bénéficie d’une alimentation électrique constante sans se ruiner ou provoquer des incendies, il a conçu des kits solaires portables simples à réaliser et bon marché. Il a même formé les habitants de son village à fabriquer leurs propres kits, ce qui leur permet de bénéficier d’une alimentation électrique de base ! Rolin est convaincu que grâce à sa nouvelle invention, il pourra permettre à un plus grand nombre de communautés camerounaises de bénéficier de l’énergie en toute sécurité, pour une meilleure qualité de vie.
À Lusaka, en Zambie, l’engagement familial dans la vie politique locale a suscité chez Mphatso (18 ans) la volonté de réduire la pauvreté qui touche sa communauté. À l’heure où l’Afrique australe peine à se remettre de la pire sécheresse que cette région a connu depuis plusieurs décennies, les agriculteurs voient leurs récoltes détruites par les changements climatiques provoqués par El Nino, ce qui signifie la famine pour des millions d’habitants. En l’absence de récoltes, les agriculteurs sont dans l’incapacité de dégager un revenu. Il leur est donc de plus en plus difficile d’acheter les produits dont ils ont besoin pour fertiliser leurs terres et faire vivre leurs familles. 

Afin d’aider les paysans de sa région à trouver des solutions abordables pour se procurer des pesticides et des engrais, Mphatso a cherché d’autres moyens pour fabriquer les produits dont les agriculteurs ont besoin. Pour cela, il a mis au point une station de production simple et mobile qui fonctionne à l’aide de produits de base utilisés pour la cuisine comme le charbon ou des feuilles de plantes locales que l’on trouve sur le sol. Mphatso estime que les procédés qu’il a mis au point pourraient permettre aux agriculteurs d’économiser des centaines de livres sterling, de l’ordre de 50 % sur les engrais et de 80 % sur les pesticides pour produire mieux et obtenir des récoltes plus abondantes.

Kiara (16 ans) habite à Johannesburg, en Afrique du Sud, pays qui, comme ses voisins, souffre de la pire sécheresse que la région a connu depuis plus de 20 ans. Pour Kiara, la solution permettant de répondre aux besoins en eau à long terme réside dans un matériau à base de polymères capable de contenir des centaines de fois son poids d’eau lorsqu’il est stocké dans la terre. En règle générale, ces matériaux sont réalisés à partir de composants artificiels et comportent des produits chimiques dangereux qui présentent le double inconvénient d’être non biodégradables et inabordables pour les agriculteurs locaux. Kiara a trouvé simplement dans la peau d’orange une matière première idéale et bon marché. 

En l’associant à l’avocat, elle est parvenue à transformer ces produits en polymères servant au stockage de l’eau en terre. Kiara espère que cette matière première à bas coût permettra de réduire le volume de déchets de l’industrie des jus de fruit tout en aidant les agriculteurs de la région à économiser de l’argent en préservant leurs récoltes.


Himanshi (17 ans) et Richa (17 ans) du duo scientifique « Higgs Bosons » habitent à Nairobi, au Kenya. Ces deux jeunes filles savent que tout comme Nairobi, une bonne partie de l’Afrique dépend pour son alimentation en électricité de la production hydraulique qui n’est pas fiable. Les énergies alternatives sont onéreuses et difficilement accessibles, ce qui se traduit par une qualité de vie et un système de santé de moindre qualité pour de nombreux Africains. Engagées dans un projet de recherche rigoureux en vue d’apporter des réponses scientifiques aux problèmes de la vie quotidiennes, les étudiantes ont mis au point une nouvelle méthode pour produire de l’électricité à partir d’un dispositif de production d’électricité de pointe sur le modèle du périscope. 

Version revisitée de l’énergie solaire et vapeur, ce système dirige la chaleur du soleil vers une lentille convexe, ce qui permet d’intensifier l’énergie collectée pour la transformer en vapeur stockée dans un réservoir situé à proximité. Selon Higgs Bosons cette solution abordable et facile à monter pourrait résoudre les problèmes d’accès à l’électricité des communautés dans l’ensemble du continent africain.

Branchez-vous sur le site internet Google Science Fair le 18 juillet pour découvrir quels seront les 5 scientifiques à remporter un regional Community Impact Award ! Grâce au soutien généreux de nos partenaires, les gagnants auront droit à un tuteur et une aide financière pour les encourager dans leur éducation ainsi que dans leurs passionnants projets.

Pour garder un œil sur la compétition, rendez-vous sur le site Google Science Fair, et suivez nous sur Google+ et Twitter.